L’essor du football africain n’est plus à prouver, mais son impact dépasse largement les terrains de sport. Les académies de football, telles que Diambars, Génération Foot ou encore Dakar Sacré-Cœur au Sénégal, sont des exemples éloquents de la façon dont le sport peut catalyser le développement économique et social.
Une formation holistique – Clé du succès
L’académie Diambars, située à Saly, loin de l’agitation de Dakar, est un modèle de formation holistique. En mettant l’accent sur l’éducation scolaire et le développement personnel, en plus des compétences footballistiques, Diambars ne se contente pas de forger d’excellents joueurs, mais prépare également des individus accomplis à contribuer à la société de manière significative.
De même, Génération foot, connue pour son programme rigoureux de détection et de développement des talents, montre que l’excellence dans la formation technique peut propulser des joueurs sur la scène internationale, tout en renforçant le prestige du football local.
Idrissa Gueye ou Sadio Mané qui a reçu le premier Prix Socrates sont de très bons exemples.
Impact économique – Un cercle vertueux
L’impact de ces académies dépasse le cadre sportif. L’implantation de Diambars à Saly a été un moteur de développement économique, stimulant l’emploi, le développement des infrastructures, le tourisme et attirant d’autres investisseurs, comme en témoigne l’établissement d’un partenariat du Stade Brestois avec l’Académie Challenge Football Center. Ce phénomène démontre que le succès d’une académie peut attirer des investissements étrangers, favorisant ainsi le développement économique local.
Vers un avenir prometteur
Ces académies sénégalaises illustrent parfaitement comment le football peut être un vecteur de changement positif, en apportant développement économique et espoir social. Elles posent également la question cruciale de ce qu’il faudrait pour voir plus d’académies africaines atteindre ce niveau de succès et d’influence.
Le défi de la reconnaissance mondiale – Un potentiel inexploré
Malgré les succès remarquables d’académies comme Diambars et Génération Sacré-Cœur, l’Afrique reste absente du classement de la lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES, qui recense les 100 clubs avec les académies les plus profitables du monde. Cette absence souligne le potentiel inexploré du football africain et la nécessité de renforcer la visibilité et la compétitivité de ses académies sur la scène mondiale.
L’initiative du Stade Brestois, qui a établi un partenariat avec l’Académie Challenge Football Center au Sénégal, illustre bien l’intérêt croissant des clubs européens pour le talent africain. Ce partenariat, en plus de promouvoir les échanges de connaissances et de compétences, est un signe encourageant de la reconnaissance croissante du potentiel des académies africaines.
Cette situation soulève une question cruciale : quels sont les investissements, les partenariats et les stratégies nécessaires pour que les académies africaines ne soient plus seulement des réservoirs de talents, mais aussi des acteurs influents et reconnus dans l’économie du football mondial ? L’exemple du Sénégal prouve que les académies africaines peuvent non seulement développer des talents locaux, mais aussi attirer l’attention internationale, créant ainsi une opportunité pour l’Afrique de se positionner fermement sur la carte du football mondial.
Conclusion : Un horizon nouveau pour le football africain
Les académies de football africaines, à l’image de Diambars et Génération Foot au Sénégal, incarnent un avenir prometteur pour le football du continent. Leur capacité à allier formation sportive et développement personnel, tout en contribuant de manière significative au développement économique et social local, démontre un modèle réussi qui pourrait inspirer de nombreuses autres régions en Afrique.
Toutefois, le chemin vers une reconnaissance mondiale demeure semé d’embûches. L’absence de clubs africains dans le classement de l’Observatoire du football CIES est un rappel poignant que, malgré les succès individuels, il reste beaucoup à faire pour établir les académies africaines comme des acteurs majeurs sur la scène mondiale du football.
Avec des initiatives comme le partenariat entre le Stade Brestois et l’Académie Challenge Football Center, il devient évident que l’intérêt et le potentiel sont là. Ce qui est maintenant nécessaire, c’est un engagement accru en termes d’investissements, de partenariats stratégiques et d’une vision à long terme qui place le développement des talents et des systèmes de performance au cœur des priorités.
En cultivant ces aspects, le football africain peut non seulement continuer à produire des talents de classe mondiale mais aussi devenir un pilier clé du développement économique et social du continent. L’exemple sénégalais ne doit pas être une exception, mais plutôt une inspiration à suivre pour transformer le riche réservoir de talents africains en une force reconnue et respectée dans le monde du football.
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Oui cela montre qu’il y a un travail à faire au niveau des retours financiers pour les académies et les clubs formateurs en Afrique notamment dans les pays où cela n’est pas encore réellement pris en compte. La formation d’agents africains titulaires de l’examen d’agent FIFA pourrait également aider à alimenter une économie circulaire du football en Afrique…